Il fallait absolument que je partage avec vous cette recette de biscotti aux noisettes et à la farine de châtaigne : toutes mes collègues se sont consciencieusement resservies le jour où je les ai apportés au bureau. Ce sont des biscuits secs, parfaits pour tremper dans un thé ou un café. En Toscane, la version locale, les cantucci, se sert avec du vin santo.
Pour tout vous dire, cette semaine, j’ai eu envie de partager un petit truc sympa avec mes collègues. Je me suis décidée à pâtisser à 21 h passées et j’ai donc préparé ces biscuits un peu tard, avec ce qu’il y avait dans mes placards, sur le modèle des biscotti italiens. On prépare des pâtons qu’on cuit une première fois au four, puis on coupe des tranches qu’on repasse au four et on obtient donc des gâteaux cuits deux fois, des bis-cuits, donc.
Traditionnellement on fait les biscotti avec des amandes entières, comme je n’en avais pas, j’ai utilisé des noisettes et un peu de farine de châtaigne que j’avais dans un bocal. J’ai mis moins de sucre que la version classique, parce que la farine de châtaigne est déjà assez sucrée.
Comme tous les ans, depuis trèèèès longtemps, Zorra organise l’évènement et je participe aujourd’hui avec un pastis landais. OK, c’est plus une brioche qu’un pain, mais c’est tout de même une pâte levée, toute pleine de vanille, de rhum et de fleur d’oranger.
Au cas où vous ne connaîtriez pas, c’est une brioche originaire du Sud-Ouest, qu’on appelle aussi pastis bourrit, du latin pasticium. Ça vous dit quelque chose ? Ça veut dire gâteau, et de ce mot latin est dérivé notre français « pâtisserie »
La pâte est plus dense qu’une brioche parisienne, et on décore le pastis landais avec du sucre en grain.
Si vous avez un robot pétrin, la recette est facile à faire, en revanche, à la main, c’est beaucoup plus compliqué : la pâte est assez liquide, et il faut un bon coup de main et pas mal d’expérience pour la pétrir correctement.
Je pensais à en faire depuis un moment, et l’actualité internationale et française est tellement déprimante cette semaine que j’ai décidé vendredi de faire un gâteau doudou pour penser à autre chose.
Sauf que… il y a des tas de recettes sur Internet et pas une pour ressembler à l’autre. Je me suis inspirée de celle-là, d’une part parce que les proportions me semblaient correctes, d’autre part je trouvais rigolo qu’un camping publie une recette de cuisine.
Foreign readers, please find the english text below
L’été n’est pas encore tout à fait fini, et on trouve encore des pêches blanches sur les états. C’est le moment de réaliser ce chutney de pêches blanches. D’habitude, le chutney de pêches se fait plutôt avec des pêches jaunes, mais je trouve les pêches blanches plus parfumées, et leur acidité fait merveille dans ce chutney. Le chutney de pêches blanches accompagne très bien la charcuterie mais aussi les fromages type cheddar ou tomme de brebis.
Ma mère a environ 70 rosiers dans son jardin, et cet été, j’ai eu envie de faire de la liqueur de rose avec ses roses les plus parfumées. Je me suis rappelée qu’en Croatie, on fait duRozulin, une liqueur de rose qu’on laisse macérer au soleil de l’été. J’ai voulu reproduire la même chose. Victoire ! Ma liqueur de rose à le même goût que le Rozulin croate. Voici donc le résultat après 50 jours de macération, une bouteille de liqueur de rose d’une jolie couleur, délicatement parfumée… et sacrément forte en alcool. Pour la déguster, choisissez la modération, et faites comme les dames du siècle dernier, et buvez juste « un doigt de liqueur » à la fin du repas.
Pour faire ma liqueur, j’ai cherché un peu sur le net, et je suis tombée sur cette recette. Je l’ai un peu modifiée : j’ai mis nettement moins de sucre et comme mon contenant faisait juste un litre, j’ai adapté les quantités. En Croatie, on utilise l’eau-de-vie locale, la Rakija, pour faire des liqueurs. J’ai utilisé ce qu’on trouve le plus facilement en France pour faire de la liqueur, à savoir de l’alcool pour fruits. Sinon, j’ai scrupuleusement suivi le modus operandi, qui me laisse un peu perplexe : quelle est l’utilité du soleil dans cette recette ? Si on met du sucre et des fruits au soleil cela va provoquer une fermentation alcoolique. Mais dans cette recette, on met de l’alcool dès le début, au contraire de ce qui est expliqué dans le premier lien de mon article (en français) sur l’histoire du Rozulin en Croatie. Je suppose que la chaleur du soleil va augmenter le degré d’alcool, mais sans certitude. Si quelqu’un a une explication scientifique, je suis preneuse.
Traditionnellement, on recommande la rose de Damas, très parfumée, pour réaliser des préparation culinaires (confiture, sirop, etc.) ou comme les Croates, Rosa centifolia pour faire cette liqueur. Il n’y a aucun de ces rosiers dans le jardin de ma mère, donc je suis allée consciencieusement sentir les roses et j’ai choisie les plus odorantes.
Vous trouverez deux recettes sur mon blog utilisant de la liqueur de rose : cette tarte, qui est à tomber, et ce gâteau, beaucoup plus sophistiqué. Vous pouvez l’utiliser dans un sirop de sucre, pour agrémenter un dessert à base de fraises ou de rhubarbe.
Ces biscuits à la noisette, écorce d’orange et éclats de chocolat ne gagneront pas le concours des biscuits les plus sexy sur Instagram, mais ils ont été intégralement dévorés en moins d’une heure par ma mère et moi, il y a quelque temps.
J’ai improvisé cette recette pour utiliser un blanc d’œuf qui dormait dans le frigo de ma mère, et j’en ai profité pour liquider deux-trois trucs qui dormaient dans ses placards depuis longtemps. Les quantités indiquées correspondent aux sachets et ingrédients entamés. J’ai pesé au fur et à mesure et noté les pesées pour pouvoir refaire ces biscuits le cas échéant.
Ils sont sans gluten et sans lactose, et surtout, ils permettent d’utiliser des blancs d’œufs sans se lancer dans des préparations compliquées.
J’ai préparé ce plat il y a huit jours sur une idée d’Estérelle Payany, qui a posté sur Instagram des photos d’oranges grillées en disant que ça changeait tout.
J’ai eu envie d’essayer (j’adore les agrumes) en modernisant une salade d’hiver italienne très classique, au fenouil et à l’orange. Le hasard à fait que je suis tombée sur des coquilles Saint-Jacques bon marché et j’ai donc inventé un nouveau concept, la salade chaude !
Sérieusement, c’est vraiment très bon, et ça change. Donc, si vous cherchez une idée pour la Saint-Valentin, cette salade de noix de Saint-Jacques à l’orange et au fenouil grillés est pour vous.
Amis lecteurs, pour Noël, je vous propose la recette d’une belle et bonne saladequi allie l’amertume de la chicorée rossa di Chioggia à la richesse du foie gras, à la douceur des dattes et à la suavité d’un vinaigre à la vanille de Madagascar.
Pour la petite histoire, ma voisine m’a donné une salade Chioggia (radicchio pour les italophones) et des dattes, et j’ai pensé que ça irait bien avec les tranches de foie gras qui dormaient dans mon congélateur. En effet, l’amertume se marie bien avec le foie gras, même si c’est une alliance ça à laquelle on ne pense pas souvent. Pour les dattes, je savais déjà que le mélange fonctionnait bien. J’ai ajouté des croûtons, à la fois pour donner du croquant et pour liquider du pain rassis. Pour finir, j’ai assaisonné avec un vinaigre à la vanille, qui lui aussi dormait, mais dans mon placard, parce que l’acidité à tendance à tuer le foie gras et que ce vinaigre-là est très doux Tout ça mis bout-à-bout a donné une délicieuse salade de fête, facile à faire, dont voici la recette.
Aujourd’hui, je vous propose une recette de gâteau marbré à la vanille et au cacao très moelleux. J’ai apporté ce gâteau marbré à une fête de famille, et il a disparu en quelques minutes. Cette recette est donc validée par la dizaine de personnes qui était devant le plat à gâteau au moment où je l’ai déposé sur la table.
Je me suis inspirée de la recette du pâtissier du Ritz, François Perret mais je l’ai simplifiée, et surtout, je l’ai allégée en sucre. La recette originale comprend 360 g de sucre, sirop d’imbibage compris… et c’est énorme. J’ai enlevé 100 g de sucre et j’ai gardé les bonnes idées, à savoir incorporer de la crème liquide à la préparation pour lui donner du moelleux. Le sirop d’imbibage, à verser dès la sortie du four, a la même fonction, ne le zappez surtout pas.
Pas besoin de robot pour préparer ce cake très facile à réaliser : j’ai tout fait dans deux saladiers, avec une spatule.
Après vous avoir donné la recette de la pâte à empanadas telle qu’on la fait en Espagne, voici une recette de garniture au thon et à l’oignon. On trouve ce type de garniture dans la région de Valence. J’ai ajouté un peu de poivron pour donner de la couleur. En Espagne, on dit plutôt empanadillas pour ce petit format mais j’ai gardé l’appellation « empanadas » tout bêtement parce que c’est plus connu comme ça en France.
Avec les quantités indiquées, on obtient environ 50 empanadillas format apéro ou 25 format « en-cas ».
Récemment, j’ai préparé 70 empanadas pour une fête de famille. La pâte à empanadas espagnole a une particularité : elle est préparée avec de l’eau chaude dans laquelle on fait fondre de la matière grasse. Pourquoi de l’eau chaude me direz-vous ? Tout simplement parce que la pâte est plus solide et résiste aux déchirures. Quand vous la préparerez, vous verrez que la pâte à empanadas est très souple et s’étale bien. Quand je dis la « vraie » recette, c’est plutôt la recette traditionnelle de pâte, et à mon avis, celle qui donne les meilleurs résultats.
A l’origine, on préparait la pâte à empanadas avec du saindoux mais on peut aussi prendre du beurre. C’est ce que j’ai fait quand j’ai préparé ma pâte. Autre particularité, on utilise nettement moins de matière grasse que pour une pâte brisée ou une pâte feuilletée. Ne pensez pas que c’est diététique, normalement, les empanadas dignes de ce nom sont cuites en friture ! De nos jours, on les prépare plutôt au four, ce que j’ai fait pour celle que vous voyez sur la photo, mais si le gras ne vous effraie pas, préparez-les en friture, vous verrez à quel point c’est bon !
Et qu’est ce qu’on met dedans ? Ce que vous voulez. Chez les pieds-noirs, on met de la frita et ça devient des cocas (rien à voir avec la boisson américaine). Celles que j’ai préparées sont garnies de thon, poivron et oignon, et ça sera la prochaine recette que je publierai.
Et une dernière précision : j’ai fait des « empanadillas » à savoir de petites empanadas. Si vous demandez des empanadas en Espagne, vous verrez que le format… est très imposant.
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