Je ne sais plus trop comment j’ai découvert les biscuits napolitaines, des petits sablés fourrés de confiture de goyave ou de fraise, et recouvert d’un glaçage rose très « Barbie ». Je ne me souviens pas en avoir mangé à l’île Maurice, ou j’ai séjourné il y a cinq ans. C’est pourtant une spécialité mauricienne emblématique de l’île.
J’ai réalisé ceux que vous voyez il y a quelques semaines, à l’occasion de retrouvailles entre amies, et je vous propose donc la recette pour les faire vous aussi, à votre tour.
L’été n’est pas encore tout à fait fini, et on trouve encore des pêches blanches sur les états. C’est le moment de réaliser ce chutney de pêches blanches. D’habitude, le chutney de pêches se fait plutôt avec des pêches jaunes, mais je trouve les pêches blanches plus parfumées, et leur acidité fait merveille dans ce chutney. Le chutney de pêches blanches accompagne très bien la charcuterie mais aussi les fromages type cheddar ou tomme de brebis.
Ma mère a environ 70 rosiers dans son jardin, et cet été, j’ai eu envie de faire de la liqueur de rose avec ses roses les plus parfumées. Je me suis rappelée qu’en Croatie, on fait duRozulin, une liqueur de rose qu’on laisse macérer au soleil de l’été. J’ai voulu reproduire la même chose. Victoire ! Ma liqueur de rose à le même goût que le Rozulin croate. Voici donc le résultat après 50 jours de macération, une bouteille de liqueur de rose d’une jolie couleur, délicatement parfumée… et sacrément forte en alcool. Pour la déguster, choisissez la modération, et faites comme les dames du siècle dernier, et buvez juste « un doigt de liqueur » à la fin du repas.
Pour faire ma liqueur, j’ai cherché un peu sur le net, et je suis tombée sur cette recette. Je l’ai un peu modifiée : j’ai mis nettement moins de sucre et comme mon contenant faisait juste un litre, j’ai adapté les quantités. En Croatie, on utilise l’eau-de-vie locale, la Rakija, pour faire des liqueurs. J’ai utilisé ce qu’on trouve le plus facilement en France pour faire de la liqueur, à savoir de l’alcool pour fruits. Sinon, j’ai scrupuleusement suivi le modus operandi, qui me laisse un peu perplexe : quelle est l’utilité du soleil dans cette recette ? Si on met du sucre et des fruits au soleil cela va provoquer une fermentation alcoolique. Mais dans cette recette, on met de l’alcool dès le début, au contraire de ce qui est expliqué dans le premier lien de mon article (en français) sur l’histoire du Rozulin en Croatie. Je suppose que la chaleur du soleil va augmenter le degré d’alcool, mais sans certitude. Si quelqu’un a une explication scientifique, je suis preneuse.
Traditionnellement, on recommande la rose de Damas, très parfumée, pour réaliser des préparation culinaires (confiture, sirop, etc.) ou comme les Croates, Rosa centifolia pour faire cette liqueur. Il n’y a aucun de ces rosiers dans le jardin de ma mère, donc je suis allée consciencieusement sentir les roses et j’ai choisie les plus odorantes.
Vous trouverez deux recettes sur mon blog utilisant de la liqueur de rose : cette tarte, qui est à tomber, et ce gâteau, beaucoup plus sophistiqué. Vous pouvez l’utiliser dans un sirop de sucre, pour agrémenter un dessert à base de fraises ou de rhubarbe.
Après vous avoir donné la recette de la pâte à empanadas telle qu’on la fait en Espagne, voici une recette de garniture au thon et à l’oignon. On trouve ce type de garniture dans la région de Valence. J’ai ajouté un peu de poivron pour donner de la couleur. En Espagne, on dit plutôt empanadillas pour ce petit format mais j’ai gardé l’appellation « empanadas » tout bêtement parce que c’est plus connu comme ça en France.
Avec les quantités indiquées, on obtient environ 50 empanadillas format apéro ou 25 format « en-cas ».
Récemment, j’ai préparé 70 empanadas pour une fête de famille. La pâte à empanadas espagnole a une particularité : elle est préparée avec de l’eau chaude dans laquelle on fait fondre de la matière grasse. Pourquoi de l’eau chaude me direz-vous ? Tout simplement parce que la pâte est plus solide et résiste aux déchirures. Quand vous la préparerez, vous verrez que la pâte à empanadas est très souple et s’étale bien. Quand je dis la « vraie » recette, c’est plutôt la recette traditionnelle de pâte, et à mon avis, celle qui donne les meilleurs résultats.
A l’origine, on préparait la pâte à empanadas avec du saindoux mais on peut aussi prendre du beurre. C’est ce que j’ai fait quand j’ai préparé ma pâte. Autre particularité, on utilise nettement moins de matière grasse que pour une pâte brisée ou une pâte feuilletée. Ne pensez pas que c’est diététique, normalement, les empanadas dignes de ce nom sont cuites en friture ! De nos jours, on les prépare plutôt au four, ce que j’ai fait pour celle que vous voyez sur la photo, mais si le gras ne vous effraie pas, préparez-les en friture, vous verrez à quel point c’est bon !
Et qu’est ce qu’on met dedans ? Ce que vous voulez. Chez les pieds-noirs, on met de la frita et ça devient des cocas (rien à voir avec la boisson américaine). Celles que j’ai préparées sont garnies de thon, poivron et oignon, et ça sera la prochaine recette que je publierai.
Et une dernière précision : j’ai fait des « empanadillas » à savoir de petites empanadas. Si vous demandez des empanadas en Espagne, vous verrez que le format… est très imposant.
Connaissez-vous les polvorones ? Ce sont des biscuits sablés originaires d’Andalousie, à base de farine, amandes, sucre et saindoux, aromatisés à la cannelle, au zeste de citron, parfois à l’anis. Ils font partie des biscuits espagnols sans aucune adjonction d’eau, ce qui leur donne une texture sablée exceptionnelle. Les polvorones ont la particularité de tomber en poudre sous la dent, d’où leur nom. Dans cette catégorie de biscuits hyper friables, vous trouverez sur mon blog la recette desmontecaoset celle des alfajores argentins. On offre souvent lespolvorones à Noël, dans des assortiments avec du turrón, des massepains et autres douceurs espagnoles. Ce sont de gros biscuits, assez épais, pour vous donner une idée de la taille, c’est un petit peu plus gros qu’un Chamonix. J’ai préparé ceux-ci pour des invités et j’en ai profité pour vous proposer la recette.
Que diriez-vous d’une petite recette pleine de fraîcheur pour mon retour sur mon blog ? J’ai concocté cette recette de concombre aux crevettes et achards au citron réunionnais après avoir acheté un pot d’achards à la boutique «Île de la Réunion » à Paris. J’ai relevé la farce de mes concombres avec des feuilles de coriandre fraîche et un peu de piment frais. Si vous n’aimez pas le piment, omettez-le, et tout ira bien. Ma recette de concombre farci aux crevettes et achards au citron est facile à faire, il faut juste la préparer trente minutes avant le repas pour une entrée bien fraîche.
Voici venir les frimas et l’humidité de l’automne… Ça vous dirait de se réchauffer avec un osso buco à la vanille de Tahiti ? J’ai pensé qu’une petite touche polynésienne serait bienvenue pour renouveler un grand classique des plats mijotés. J’ai servi avec des patates douces, mais si vous avez, vous pouvez accompagner votre osso buco de taro ou d’igname, ou bien de manioc.
Et si vous voulez vraiment vous sentir à Tahiti, n’hésitez pas à servir avec ce pain coco.
Normalement, on prépare le rødgrød med flød l’été, mais j’avais beaucoup de fruits rouges au congélateur, et besoin d’y faire de la place. Le rødgrød est toujours composé d’un mélange de fruits rouges, et on peut même y mettre de la rhubarbe (oui, je sais, ce n’est pas un fruit rouge), ce que j’ai fait, parce qu’il y a plein de trucs dans mon congélateur.
Mardi, c’estmardi gras, et je vous propose des petits beignets danois parfumés à la cardamome et au zeste de citron, les klejner. Normalement, ils se consomment à Noël (et les trolls viennent se servir pendant la nuit). Si vous les préparez, vous verrez qu’ils sont très proches de nos bugnes, le parfum de la cardamome en plus.
Pour l’anecdote, ce sont les premiers beignets que j’ai préparés dans ma vie : j’étais ado, j’avais 12-13 ans et à la suite de vacances en Scandinavie, mes parents nous avaient poussées, ma sœur et moi à apprendre le danois ! Bon, en vrai, je ne peux pas dire que j’ai vraiment progressé, mais par contre j’étais très intéressée par les cours de culture et de civilisation et à Noël, on avait dégusté plein de petits gâteaux, et j’étais repartie avec les recettes, en danois bien sûr. Et malgré l’obstacle de la langue, je m’étais empressée de les reproduire. À l’époque, pas d’Internet et pas de traduction en ligne pour comprendre une langue que l’on ne parle pas vraiment. J’ai retrouvé récemment mes recettes dans un tiroir chez ma mère, les voilà :
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