Après vous avoir donné la recette de la pâte à empanadas telle qu’on la fait en Espagne, voici une recette de garniture au thon et à l’oignon. On trouve ce type de garniture dans la région de Valence. J’ai ajouté un peu de poivron pour donner de la couleur. En Espagne, on dit plutôt empanadillas pour ce petit format mais j’ai gardé l’appellation « empanadas » tout bêtement parce que c’est plus connu comme ça en France.
Avec les quantités indiquées, on obtient environ 50 empanadillas format apéro ou 25 format « en-cas ».
Récemment, j’ai préparé 70 empanadas pour une fête de famille. La pâte à empanadas espagnole a une particularité : elle est préparée avec de l’eau chaude dans laquelle on fait fondre de la matière grasse. Pourquoi de l’eau chaude me direz-vous ? Tout simplement parce que la pâte est plus solide et résiste aux déchirures. Quand vous la préparerez, vous verrez que la pâte à empanadas est très souple et s’étale bien. Quand je dis la « vraie » recette, c’est plutôt la recette traditionnelle de pâte, et à mon avis, celle qui donne les meilleurs résultats.
A l’origine, on préparait la pâte à empanadas avec du saindoux mais on peut aussi prendre du beurre. C’est ce que j’ai fait quand j’ai préparé ma pâte. Autre particularité, on utilise nettement moins de matière grasse que pour une pâte brisée ou une pâte feuilletée. Ne pensez pas que c’est diététique, normalement, les empanadas dignes de ce nom sont cuites en friture ! De nos jours, on les prépare plutôt au four, ce que j’ai fait pour celle que vous voyez sur la photo, mais si le gras ne vous effraie pas, préparez-les en friture, vous verrez à quel point c’est bon !
Et qu’est ce qu’on met dedans ? Ce que vous voulez. Chez les pieds-noirs, on met de la frita et ça devient des cocas (rien à voir avec la boisson américaine). Celles que j’ai préparées sont garnies de thon, poivron et oignon, et ça sera la prochaine recette que je publierai.
Et une dernière précision : j’ai fait des « empanadillas » à savoir de petites empanadas. Si vous demandez des empanadas en Espagne, vous verrez que le format… est très imposant.
Connaissez-vous les polvorones ? Ce sont des biscuits sablés originaires d’Andalousie, à base de farine, amandes, sucre et saindoux, aromatisés à la cannelle, au zeste de citron, parfois à l’anis. Ils font partie des biscuits espagnols sans aucune adjonction d’eau, ce qui leur donne une texture sablée exceptionnelle. Les polvorones ont la particularité de tomber en poudre sous la dent, d’où leur nom. Dans cette catégorie de biscuits hyper friables, vous trouverez sur mon blog la recette desmontecaoset celle des alfajores argentins. On offre souvent lespolvorones à Noël, dans des assortiments avec du turrón, des massepains et autres douceurs espagnoles. Ce sont de gros biscuits, assez épais, pour vous donner une idée de la taille, c’est un petit peu plus gros qu’un Chamonix. J’ai préparé ceux-ci pour des invités et j’en ai profité pour vous proposer la recette.
Que diriez-vous d’une petite recette pleine de fraîcheur pour mon retour sur mon blog ? J’ai concocté cette recette de concombre aux crevettes et achards au citron réunionnais après avoir acheté un pot d’achards à la boutique «Île de la Réunion » à Paris. J’ai relevé la farce de mes concombres avec des feuilles de coriandre fraîche et un peu de piment frais. Si vous n’aimez pas le piment, omettez-le, et tout ira bien. Ma recette de concombre farci aux crevettes et achards au citron est facile à faire, il faut juste la préparer trente minutes avant le repas pour une entrée bien fraîche.
Voici venir les frimas et l’humidité de l’automne… Ça vous dirait de se réchauffer avec un osso buco à la vanille de Tahiti ? J’ai pensé qu’une petite touche polynésienne serait bienvenue pour renouveler un grand classique des plats mijotés. J’ai servi avec des patates douces, mais si vous avez, vous pouvez accompagner votre osso buco de taro ou d’igname, ou bien de manioc.
Et si vous voulez vraiment vous sentir à Tahiti, n’hésitez pas à servir avec ce pain coco.
Normalement, on prépare le rødgrød med flød l’été, mais j’avais beaucoup de fruits rouges au congélateur, et besoin d’y faire de la place. Le rødgrød est toujours composé d’un mélange de fruits rouges, et on peut même y mettre de la rhubarbe (oui, je sais, ce n’est pas un fruit rouge), ce que j’ai fait, parce qu’il y a plein de trucs dans mon congélateur.
Mardi, c’estmardi gras, et je vous propose des petits beignets danois parfumés à la cardamome et au zeste de citron, les klejner. Normalement, ils se consomment à Noël (et les trolls viennent se servir pendant la nuit). Si vous les préparez, vous verrez qu’ils sont très proches de nos bugnes, le parfum de la cardamome en plus.
Pour l’anecdote, ce sont les premiers beignets que j’ai préparés dans ma vie : j’étais ado, j’avais 12-13 ans et à la suite de vacances en Scandinavie, mes parents nous avaient poussées, ma sœur et moi à apprendre le danois ! Bon, en vrai, je ne peux pas dire que j’ai vraiment progressé, mais par contre j’étais très intéressée par les cours de culture et de civilisation et à Noël, on avait dégusté plein de petits gâteaux, et j’étais repartie avec les recettes, en danois bien sûr. Et malgré l’obstacle de la langue, je m’étais empressée de les reproduire. À l’époque, pas d’Internet et pas de traduction en ligne pour comprendre une langue que l’on ne parle pas vraiment. J’ai retrouvé récemment mes recettes dans un tiroir chez ma mère, les voilà :
Par ces temps frisquets, pour se réchauffer, un peu de cuisine espagnole ne nuit pas. Voilà donc une marmite de pois chiches mijotés avec des légumes et du chorizo. C’est de la cuisine familiale espagnole très simple, et en ce qui me concerne, c’est de la cuisine du placard : j’avais un bocal de pois chiches, des poivrons en conserve, du chorizo espagnol (du vrai, pas les trucs dégueus fabriqués en France) et une poignée de haricots plats au frigo. En 40 minutes, ça m’a permis de servir ce sympathique plat unique, qui a aussi l’avantage de très bien se réchauffer.
Si vous avez le temps, n’hésitez pas à préparer des pois chiches secs, simplement, il faudra vous y prendre la veille pour les faire tremper, et le jour J, prévoir 1 h 20 de cuisson à la casserole dans de l’eau non salée, ou bien 20 minutes à la cocotte-minute.
En saison, on peut bien sûr utiliser un poivron frais.
Je continue la publication de recettes vietnamiennes avec le porc au caramel. C’est un plat qu’on prépare pour la fête du Têt, le nouvel an vietnamien. Si vous savez faire un caramel, vous savez faire cette recette ! Il n’y a pas de difficulté particulière, et on trouve tous les ingrédients en supermarché, y compris le nuoc mam au rayon produits du Monde et l’eau de coco, au rayon boissons.
Cuisine vietnamienne, la suite, avec le fameux boeuf Luc Lac. Là encore, on trouve tous les ingrédients en supermarché. Et en période de confinement, avec un peu de chance vous aurez ce qu’il faut dans vos placards et congélateurs. L’œuf au plat est facultatif, si vous n’avez pas pu vous approvisionner, zappez-le. La recette est facile, à condition de bien s’organiser pour la cuisson : on fait tout cuire en même temps, mais dans des récipients séparés. Attention à la coordination !
C’est le premier plat que j’ai appris à faire aux cours de cuisine du Foyer Vietnam. Pour la petite histoire, un participant m’avait demandé de lui envoyer mes notes, prises sur mon téléphone, et c’est comme ça que j’ai décidé ensuite de les publier ici. Et que mon blog a repris vie.
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