Pommes de terre farcies à l’oseille de mon arrière arrière-grand-mère

JP me disait cet été que j’étais exceptionnelle parce que j’avais de l’oseille dans mon frigo, et qu’à son avis, c’est plutôt rare.
En fait pas tant que ça, cela dépend d’où l’on vient. C’est une plante assez commune en Normandie, et on la cuisine avec sa copine indissociable, la crème crue normande, soit en soupe, soit avec des œufs, soit avec du poisson.

J’ai grandi avec le goût de l’oseille, parce qu’il y en avait à foison dans le jardin de mes grands-parents, et que cette oseille-là, elle a une histoire.
En effet, les plants qui ont servi à faire cette recette ont au moins 60 ans. À l’origine, ils poussaient dans le jardin de mon arrière-arrière-grand-mère, que je n’ai pas connue. À sa mort, mon grand-père a récupéré les pieds de son jardin et de déménagements en déménagements, l’oseille familiale s’est installée de jardins en jardins.
Elle pousse désormais chez tous mes oncles et tantes et aussi chez ma mère, qui la cultive en pot plutôt qu’en pleine terre.
Je crois qu’à mon tour, l’année prochaine, je ferai croître et multiplier l’oseille familiale sur ma terrasse. (suite…)

Culurzones aux crevettes et à la dorade sébaste, sauce au cerfeuil et à la crème crue

Voici la recette des raviolis que nous avons fabriqués avec Létitia et Pascale il y a peu, lors de notre week-end gastro folies. Même si ces raviolis adoptent la forme traditionnelle d’une recette sarde, les culurzones, il s’agit en fait d’une idée née dans ma petite tête.

En effet, je préfère les farces au poisson à celles à la viande et j’aime beaucoup associer le cerfeuil avec les crustacés. Pour la sauce, c’est une version un peu modifiée d’un grand classique français, la sauce armoricaine (ou américaine). Bref, ces culurzones sont un bel exemple de syncrétisme culinaire.
Mes copines ont accepté de me suivre dans l’aventure, et heureusement, parce que pour être honnête, cette recette est super bonne, mais quel boulot ! Mieux vaut s’y mettre à plusieurs pour oublier le temps de travail et s’affairer dans la bonne humeur. (suite…)

Par le petit frère : Réussir la purée en flocons

Eh oui, cette purée si savoureuse que l’on voit à la télévision avec cette mère qui prépare avec autant d’affection le plat préféré de ses têtes blondes (et les têtes brunes ?), me direz vous, comment faire pour la réaliser sans grumeaux rebelles, hantise de toutes les cuisinières  aux talents émérites ?

Mais avant d’y répondre, petit retour dans les années 70-80 avec cette séquence nostalgie :

Avouez que cela vous rappelle votre quotidien, non ? en parlant de quotidien, celle-la est une perle, que je n’avais pas oublié… que personne ne peut oublier !

Allez, assez rigolé, soyons sérieux et voici mes conseils pour faire une purée réussie à chaque fois :

  • Achetez de la marque, la dissolution du flocon est de meilleur qualité. Par contre, le goût est proche entre toutes les marques, bien que les plus chers font « un peu » moins fausse purée.
  • Achetez la purée basique. Évitez les purées de type « à la crème », « à la noix de muscade », etc… Mieux vaut, vous, rajouter de la crème ou de la noix de muscade ou tout autre élément, franchement, ça n’en sera que meilleur et pas plus cher !
  • Respectez les quantités de liquide : 1/2 d’eau pour 1/4 de litre de lait. Ajoutez un peu plus d’eau ou un peu moins d’eau pour rendre votre purée plus ou moins compact/liquide, mais ne modifiez pas de trop ces quantités. je vous épargne l’ajout du sel (ah si, je l’ai écrit ^_^;,)
  • Utilisez une -grande- casserole, les flocons auront une plus grande surface de contact avec le liquide. En ce qui me concerne, cela ne rate jamais, si j’ai qu’une petite casserole sous la main, j’ai plus un effet grumeaux…
  • Coupez le feu dès que le lait+eau est en ébullition (au bord du débordement).
  • Versez les flocons rapidement et uniformément, tout en mélangeant avec une fourchette. Attention, si vous versez tout d’un coup sur le lait+eau encore en ébullition, il y a risque de débordement !! Contrairement au consignes présentent sur la boite, il faut bien mélanger tant que c’est bien chaud et -ne pas laisser reposer- car c’est la que les grumeaux apparaissent (les traitres !!).
  • Si tout s’est bien passé, vous devez avoir une purée sans grumeaux. il est maintenant temps d’ajouter ce que vous voulez dedans. En général, j’y rajoute du poivre du moulin, un peu de fromage râpé (non, pas le paquet de 500g…), une lichette de crème épaisse. Si je ne met pas de fromage rapé, je rajoute du beurre et non les deux en même temps, pour éviter de mettre trop de gras dans ce plat Ô combien gastronomique.
  • Servir rapidement, pour éviter l’effet « croute » qui peut se former sur la purée.

La purée de ma grand mère paternelle : c’est un à côté qui en fera peut être bondir certaines et certains, mais elle faisait la purée qu’à l’eau, ne salait pas et ajoutait à l’eau un cube de bouillon de poule plus une feuille de laurier séché coupée en deux. Et ben j’adoraiiis ! manque de bol, ma femme n’aime pas le côté « soupe » en sachet que ça donne…

Allez, c’était le billet pas sérieux, mais qui vous sauvera peut être les soirs de coup de bourre avec les têtes blondes qui crient famine et que le courage se fait vacant…

Le tour du monde en 232 recettes : Gratin des îles Fidji aux patates douces, ananas et cheddar

plats fidjien ©cocineraloca.fr

Voici la seconde recette fidjienne du tour du monde en 232 recettes de Mamzelle Gwen

Ce gratin est présenté sur la plupart des sites touristiques comme un accompagnement populaire aux îles Fidji
Comme le disait la recette originale, le mélange semble complètement improbable, et pourtant cela fonctionne très bien. (suite…)

Gratin de pommes de terre au thym et à la poitrine fumée

gratin de pommes terre1 © cocineraloca.fr

Pour moi, ce plat a la saveur de l’enfance : ma mère avait inventé ce gratin sans fromage ni crème pour mon père, qui n’aimait pas ça. Avec le froid qui revient, c’est le moment de le faire ! Veillez à ne pas utiliser de lait écrémé : comme il n’y a pas de crème et de fromage, le gratin manquerait de moelleux. (suite…)

La beauté cachée de Lady Laid…. (photogénie du camembert)

pommefarcie©cocineraloca.fr

Je vous avais promis des recettes à base de camembert. Problème, le fromage, ça fond, et ça n’est pas très sexy à l’image, tout ce camembert qui coule de la pomme de terre. J’ai donc hésité à vous présenter ce plat, délicieux certes, mais à première vue aussi glamour qu’un évier rempli de vaisselle sale.
Mais si on commence par dévorer un plat des yeux, ce sont les papilles qui jugent in fine du plaisir gustatif. Donc, voici un plat beau de l’intérieur, moelleux, goûtu, crémeux, voluptueux et sensuel, j’ai nommé : Pomme de terre farcie au camembert et à l’andouille de Vire ! (sous titre : Erotisme culinaire, méfiez-vous des apparences)

Donc compter pour chaque gourmand présent autour de la table (les plaisirs solitaires sont envisageables aussi) :
1 belle pomme de terre à chair farineuse (Bintje ou équivalent)
2 portions de camembert au lait cru
1 tranche d’andouille de Vire
1 cuillerée à soupe de crème crue d’Isigny
1 cuillerée à café de moutarde de Dijon (j’aime bien la Maille)
sel, poivre.

Compter environ 1h + 10 min de cuisson.
Préparation : 15 min (suite…)

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