Normalement, je devrais faire comme la plupart des blogueurs cuisine et commencer à publier des recettes de Noël. Oui mais voilà, ça fait plus de 5 semaines que je suis malade et excepté de la soupe, on ne peut pas dire que j’ai cuisiné grand-chose.
Donc voici une recette « fond de tiroir » qui dormait dans mes fichiers depuis l’année dernière. Après tout, il va bien falloir se nourrir jusqu’à Noël alors pourquoi pas un aligot ?
Quand j’ai réalisé cette recette, je crois que cela faisait au moins 25 ans que je n’avais pas cuisiné d’aligot. C’est dommage, parce que c’est simple et bon.
Traditionnellement c’est servi avec de la saucisse, mais c’est quand même pas mal de servir une petite salade en accompagnement, pour rafraîchir l’ensemble.
Ce n’est pas dur à faire, juste un peu long, et il faut trouver de la tomme fraîche : il y en a vendu « sous vide » au rayon fromage de mon marchand de primeurs ainsi qu’au Monoprix du coin, donc même très loin de l’Aveyron, ça ne doit pas être trop difficile à trouver.
Si vous n’avez jamais mangé d’aligot, ne zappez surtout pas l’ail cru, autrement votre aligot sera effroyablement fade. Certes, c’est plus un plat de 3e mi-temps de rugby que pour une soirée en amoureux, mais bon… sérieusement, vous feriez vraiment de la saucisse-purée pour un premier rendez-vous galant ?
Enfin, ce plat est pour 3-4 personnes pris dans le sens d’une famille de deux adultes et deux jeunes enfants. Si vous êtes une smala de rugbymen, doublez (au moins) les proportions.
Ingrédients
500 g de pommes de terre à purée (Bintje pour moi)
200 à 250 g de tomme fraîche (voir note)
15 à 20 cl de crème épaisse
40 g de beurre en morceaux
1 belle gousse d’ail
Sel
Réalisation
Peler l’ail et les pommes de terre. Laver les pommes de terre, les couper en morceaux et les disposer dans une grande casserole. Recouvrir d’eau froide et saler. Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres.
Pendant ce temps, découper la tomme fraîche en lamelles.
Hacher l’ail.
Quand les pommes de terre sont cuites, les égoutter et les réduire en purée. Ajouter le beurre et la crème et bien mélanger. Remettre à feu très doux et incorporer la tomme en plusieurs fois, ainsi que l’ail haché. Bien mélanger, goûter et ajouter du sel si nécessaire. Tourner le mélange à l’aide d’une spatule en bois jusqu’à ce qu’il file et s’étire. Cette opération prend un certain temps.
Servir immédiatement en accompagnement de saucisses grillées.
Attention, l’aligot ne file pas immédiatement, il doit atteindre une certaine température pour cela et il faut bien tourner !
Si malgré tous vos efforts, l’aligot ne file toujours pas, c’est qu’il est trop épais : ajouter un peu de crème et un peu de tomme fraîche et continuer à tourner. C’est pour cela qu’il faut prévoir un peu plus de tomme fraîche et de crème que nécessaire.
Pour réduire mes pommes de terre en purée, je me contente d’une vieille fourchette tordue… ou de mon penu polynésien. Vous pouvez bien sûr utiliser un presse-purée, mais évitez dans tous les cas les mixeurs, qui rendent la purée collante et un peu gluante. Vous voilà prévenus !
Ca fait des lustres que je n’ai pas essaye d’en refaire, j’ai toujours ete un peu decue par le resultat. Il faudrait que je reessaie – ca demande de la pigne un peu, mais c’est delicieux.
Remets toi bien. Take care.
C’est tellement bon l’aligot !
Madame Maurice
http://mmemaurice.blogspot.fr
De l’aligot !!! Ce plat est à jamais attaché à un de mes souvenirs d’enfance… je ne savais pas qu’on pouvait le faire maison ! Et si ce n’est pas avant noël… je le tenterai en janvier ou février !!! Merci pour tes petites astuces !
Et si, ça se fait à la maison ! Il faut juste un peu d’huile de coude, et trouver de la tomme fraîche 😀
Joli résultat sans presse purée ! Un travail de patience. L’aligot vous salue et vous remercie de partager la recette !
Merci pour ce clin d’œil ! Ça fait belle lurette que je me passe de presse-purée, la fourchette est tout aussi efficace 😀