Pendant mes vacances, j’ai fait une virée gourmande avec une copine dans Paris, et j’ai rapporté des citrons Meyer de la super épicerie « Terroirs d’avenir » ainsi que de la crème crue.
Le lendemain, j’ai repéré des coques chez le poissonnier, il ne m’en a fallu pas plus pour imaginer ce plat.
C’est plein d’iode, c’est acidulé, c’est crémé, bref, c’est bon.
Vous pouvez remplacer les bucatinis (une sorte de spaghetti épais avec un trou au centre) par des linguines, des spaghettis ou des tagliatelles.
Prévoir de dessabler les coques 1 heure avant de préparer le plat
Pour 4 personnes
Ingrédients
300g de bucatini
1 kg de coques
1 poireau
1 citron Meyer
3 cuillers à soupe bombées de crème crue
1 gousse d’ail
1 grosse pincée de safran en pistils
1 noix de beurre
Une dizaine de brins de cerfeuil
Sel, poivre
Réalisation
1 heure et demi à l’avance, dessabler les coques dans 1 litre d’eau froide additionnée de 34g de gros sel. Remuer fréquemment pour bien éliminer le sable.
Éplucher et laver le poireau pour bien éliminer toute trace de terre, l’émincer finement. Éplucher et hacher l’ail. Réserver
Laver le citron Meyer et prélever le zeste à l’aide d’un zesteur ou d’un économe. Si vous utilisez un économe, retaillez les bandes en longues lanières fines.
Presser la moitié du citron, réserver.
Blanchir les zestes quelques minutes à l’eau bouillante. Égoutter et réserver les zestes.
Égoutter les coques, les disposer dans une grande casserole, fermer avec un couvercle. Cuire à feu vif quelques minutes, en secouant régulièrement la casserole, pour ouvrir les coques. Sortir du feu, laisser refroidir quelques instants puis décoquiller les coques. Réserver le jus de cuisson.
Faire fondre le beurre dans une poêle, quand il mousse, ajouter le poireau émincé et l’ail haché. Saler, poivrer et cuire à feu très doux à couvert. Remuer régulièrement et surveiller la cuisson : si le poireau attache, il deviendra amer. Quand le poireau est fondu, ajouter le jus de citron et 20 cl du jus de cuisson des moules. Laisser réduire à feu moyen et à découvert.
Pendant ce temps, faire chauffer l’eau des pâtes et cuire celles-ci à ébullition.
Incorporer la crème et le safran à la fondue de poireau et poursuivre la cuisson. Une minute avant la fin de la cuisson des pâtes, incorporer les coques à la fondue de poireau pour les réchauffer. Ajouter les zestes de citron blanchis, goûter pour rectifier l’assaisonnement.
Égoutter les pâtes, ajouter la fondue de poireau aux coques ainsi que des pluches de cerfeuil. Servir immédiatement.
S’il vous reste du jus de cuisson des coques, congelez-le : additionné d’un peu de vin blanc, puis réduit et agrémenté de crème fraiche, ça fera un excellent fond de sauce pour un poisson ou des coquilles St-Jacques
Si j’ai le temps, j’écrirai un billet pour vous parler de Terroirs d’avenirs, mais en attendant, vous pouvez aller voir ce qu’Esterelle en a dit.
PS : j’ai francisé les noms des pâtes en ajoutant un « s » au bout, mais franchement, c’est n’importe quoi, toutes les pâtes que j’ai citées sont écrites au pluriel en italien…
Je n’ai jamais cuisiné les coques mais j’adore les pâtes au citron : très tentée !
j’adore!!!!!!!!!!
@Clémence, c’est exactement comme les moules, l’étape du dessablage en plus 😉