Puisque aujourd’hui la Belgique a un nouveau roi, c’est le moment de vous parler de mon séjour gourmand au plat pays, même si ça commence à dater un peu.
En dehors du couronnement du nouveau roi des Belges, Philippe, c’est aussi fête nationale outre Quiévrechain. C’est donc l’occasion rêver de vous faire découvrir la gastronomie et la cuisine belge.
Comme d’habitude, je vous raconte ça avec un mélange de photos gourmandes et de photos touristiques. J’ai fait un tour à Bruxelles, Bruges et Anvers et donc testé la cuisine de ces trois villes.
Bien entendu, je vais vous parler des frites belges et je vais même commencer par ça.
Incontestablement, la frite belge est supérieure. Pourquoi me direz-vous ?
Déjà, elle cuit dans du blanc de bœuf, le must de la cuisson en friture.
Si vous ne savez-pas ce que c’est, c’est de la graisse de bœuf, la terreur du cardiologue, mais ça résiste aux très hautes températures. Quand on approche une friterie belge, on ne sent pas l’odeur d’huile cuite et recuite des snacks français.
Ensuite, la frite belge est large et épaisse, taillée dans de la Bintje et ne ressemble en rien aux horreurs surgelées qu’on nous sert trop souvent dans les brasseries françaises. Ici, le cornet « petit », qui à mon avis, suffit largement pour un repas.
Autrement, savez-vous que la Belgique a une vraie tradition fromagère et des fromages au lait cru ?
Voici les fromages que j’ai rapporté, sur les conseils de Sylvain et d’Apolina qui m’ont guidée jusqu’à cette fromagerie de Schaerbeek.
J’ai eu un coup de cœur pour le vieux Bruges. J’ai trouvé les autres fromages bons, mais ils manquaient un peu d’affinage.
Et en dehors des chocolats belges, connaissez- vous les tomates farcies aux crevettes grises ?
Pour déguster des gaufres liégeoises à Bruges, il faut aller au camion. Les foods trucks sont à la mode chez les snobs, mais on n’a pas attendu ces derniers pour faire de la vente ambulante en Europe.
Une dégustation de carbonnades flamandes à Anvers. En Belgique on dit « les carbonnades » et non « la carbonnade »
Ici un waterzoï dégusté à la taverne du Passage à Bruxelles. Le waterzoï est un plat que je situerais entre la soupe et la blanquette, de poulet ou de poisson.
Nos pérégrinations touristiques nous ont entraînées dans le quartier des Marolles à Bruxelles où nous avons dégusté un authentique stoemp bruxellois, accompagné de saucisses. Le stoemp est une purée qui comprend toujours un autre légume en plus de la pomme de terre, le tout généralement écrasé à la fourchette. De mémoire, il s’agissait d’un stoemp aux carottes.
Un autre monument de la cuisine belge, c’est l’anguille au vert, dégustée ici dans un restaurant touristique de la place Sainte-Catherine.
Nos amis belges ou résidents ont été surpris : ils pensaient que le repas serait moyen, vu l’afflux de touristes dans le quartier, mais en fait nous avons très bien mangé.
En entrée j’avais pris des croquettes au fromage accompagné de persil frit, un classique de la cuisine bruxelloise. Celles de la Taverne du Passage sont réputées également.
Un petit détail en passant : nous avons eu des frites en accompagnement dans chacun des restaurants où nous avons mangé, même si on n’en avait pas demandé. Sauf préparation particulière comme le stoemp, c’est un sous-entendu de la restauration belge. Qui dit resto, dit frites, qu’on se le dise !
Un autre incontournable de Bruxelles, c’est Wittamer (prononcer Ouittamère), une pâtisserie/chocolaterie/salon de thé de la place des Sablons.
J’avais commandé une tartine russe pour accompagner un chocolat chaud.
Très très bon. Une précision : j’avais lu des horreurs sur l’amabilité du personnel sur Internet. En ce qui nous concerne, nous avons été bien accueillies, mais en revanche le décor du salon de thé, qui ressemble à une cafétéria, contraste avec l’addition, et la monnaie qu’on nous a rendue posée à même la table. Très différent de l’usage français de rendre la monnaie dans une soucoupe, ça nous a surprises surtout vu le montant de l’addition.
Enfin, un séjour à Bruxelles serait incomplet sans une visite chez Dandoy, spécialiste du pain à la grecque, qui comme son nom ne l’indique pas, n’a rien de grec, mais aussi des spéculoos, des couques etc…
Et pour finir, en images, des idées de cadeaux gourmands à rapporter de Belgique.
Des chocolats belges bien sûr et surtout la pâte à tartiner de Wittamer, démente !
La chocolaterie de Pierre Marcolini (place des Sablons) est à deux pas de chez Wittamer, profitez-en pour y faire un tour
Des cuberdons. L’authentique traditionnel est à la framboise. Ce sont des bonbons au coeur moelleux. Personnellement, je n’ai pas été emballée. A vous de voir…
N’importe quoi de chez Dandoy, tout est bon !
Du blanc de boeuf pour faire des frites de compétition : vendu par paquet de 2kg au rayon huile des supermarchés. Paraît qu’on en trouve chez Leclerc en France, mais moi, je n’ai pas ce genre d’enseigne à côté de chez moi.
Et puis du fromage aussi !
Beau résumé! Il y a un truc par contre avec lequel je ne suis pas d’accord: une petite frite ce n’est bien sûr pas suffisant pour un repas: il faut prendre une grande! 😉
🙂 C’est trop grand pour mon petit estomac Sylvain !
Beau résumé (et belles photos, comme toujours). Pas de Remoudou ou fromage de Herve sur ton plateau? Cette petite chose odorante ferait passer un vieux munster comme inodore!
Tu as presque tout couvert 🙂 Bravo!!
@Franor : ils ne vendaient pas de demi fromage de Herve et un entier, avec tous les autres, ça faisait trop !
bonjour vous trouvez du blanc de boeuf en France dans diverses enseignes (Auchan carrefour intermarche Leclerc Cora ) sinon sur internet sur le site cuisineaddict.com par exemple
C est le Véritable secret du goût des frites belges en plus d une double cuisson
Ce produit est commercialise par le groupe Vandemoortele
Bonne dégustation a vous