Aujourd’hui je vais vous parler d’un évènement qui se déroulera de l’autre côté de la planète, plus exactement à la Maison de la Culture de Tahiti, j’ai nommé le FIFO : Festival International du Film documentaire Océanien.
Si vous suivez mon blog depuis longtemps, vous connaissez bien la rubrique « Polynésie » qui rassemble aussi bien des recettes de cuisine du triangle polynésien que des articles culturels, comme cette visite d’exposition. En dehors de la Polynésie française j’ai eu aussi l’occasion de vous parler des îles Fidji et des Samoa, sous l’angle gourmand.
J’imagine donc que vous ne trouverez pas incongru que je parle aujourd’hui de films et d’Océanie  et peut-être aussi dans les semaines à venir.

Et oui ! Cela fait plusieurs années que je rêve d’aller au FIFO, en raison de sa programmation exigeante et de qualité et ça tombe bien, cette année France Ô organise un concours de blogueurs : si jamais je gagne, je partirai à Tahiti pour chroniquer le FIFO du 6 au 12 février.

Pour gagner, je suis censée expliquer pourquoi je suis la meilleure, la plus belle, la plus forte, bref pourquoi je suis LA personne qui doit partir là-bas.
Comme je pense qu’il est plus important de parler du FIFO que de ma petite personne, puisque de toutes façons ça sera mon rôle si je suis sélectionnée, j’ai choisi de vous présenter le festival et surtout sa programmation. Même si je ne vais pas à Tahiti, au moins, vous en saurez plus sur ce festival.
Le billet d’avion pour Papeete est inabordable pour votre porte-monnaie ? Pas de panique : je vous explique en fin d’article comment faire pour voir quelques-uns des films en compétition.

Maintenant, abordons le vif du sujet, les films documentaires présentés au FIFO.
Le festival existe depuis maintenant 9 an et j’ai déjà  vu quelques un des films qui ont été présentés  au FIFO par le passé , je n’ai jamais été déçue par ce que j’ai pu visionner.
Ce que j’aime des films sélectionnés c‘est qu’ils parlent de l’Océanie sous des angles très divers : personnel, historique, social etc. mais jamais comme d’une carte postale pour touristes : vous savez, les vahinés, les cocotiers, et j’en passe.
Bref la vie même, sous l’œil des caméras, mais sans voyeurisme aucun.

Téléspectatrice régulière de France Ô, j’ai déjà eu le plaisir de voir sur cette chaîne pas mal des films sélectionnés les années précédentes et même un film en compétition cette année, l’excellent « Mamao blues« , qui parle de la fermeture de l’hôpital de Mamao.
Cet hôpital, qui a vu naître et mourir la plupart des polynésiens, a fermé en 2010 pour laisser la place au nouvel hôpital ultramoderne du Taaone.
L’hôpital de Mamao et ses tupapa’u (esprits) a une place de choix dans l’inconscient polynésien et « Mamao blues » en parle avec intelligence et finesse, mélangeant histoire, médecine et culture polynésienne, tout en donnant la parole au personnel de l’hôpital, à la veille de sa fermeture.

Pour continuer à vous parler de la programmation de cette année, j’ai repéré en compétition « Utopia girls » un film australien qui parle de féminisme et qui rappelle au monde entier que ce sont les femmes australiennes qui ont obtenu les premières le droit de vote. J’ai remarqué aussi (entre autres) « I am the River« , un film néo-zélandais qui parle d’identité culturelle et de plaques photographiques.

Hors compétition, j’ai déjà très envie de voir « Orchids : my intersex adventure » qui parle à la 1ère personne de l’hermaphrodisme : un sujet pas facile qui si j’en crois la présentation, est traité tout en sensibilité.
Il y a plein d’autres films que j’ai envie de voir, je n’en citerai qu’un « Na Kamalei : the men of Hula« . Il s’agit d’un documentaire sur les danseurs hawaïens de Hula : comme je fais de la danse tahitienne, le sujet ne peut que me plaire.

En dehors des films, le FIFO propose aussi des ateliers d’initiation à l’audiovisuel : écriture de scénario, prise de vue, montage ainsi que des débats, des colloques.

Vous n’avez pas gagné au loto, vous n’êtes pas déjà résident de Polynésie française ? Rassurez-vous, vous pourrez toujours vous offrir une ou plusieurs sessions de rattrapage : pour  rapprocher les deux côtés du globe, le FIFO propose depuis l’année dernière une édition hors les murs, qui s’est tenue notamment au Muséum d’histoire naturelle de Paris ainsi qu’au musée du Quai Branly

Autrement comme je le disais plus haut, France Ô diffuse régulièrement des films programmés au FIFO, il suffit de jeter un œil aux programmes pour s’offrir de belles perles audiovisuelles.

Bref,  j’espère prendre bientôt mes tongs et mon paréo pour vous raconter tout ça in situ. Et je prendrais aussi mon parapluie  : en ce moment, c’est la saison des pluies à Tahiti !

Nana ! (au revoir)

PS : j’ai volontairement choisi d’illustrer cet article avec des photos qui cassent les idées « cartes postales » sur la Polynésie. Si vous voulez quand même votre dose de clichés, allez ici !

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