Comme tous les ans, depuis trèèèès longtemps, Zorra organise l’évènement et je participe aujourd’hui avec un pastis landais. OK, c’est plus une brioche qu’un pain, mais c’est tout de même une pâte levée, toute pleine de vanille, de rhum et de fleur d’oranger.
Au cas où vous ne connaîtriez pas, c’est une brioche originaire du Sud-Ouest, qu’on appelle aussi pastis bourrit, du latin pasticium. Ça vous dit quelque chose ? Ça veut dire gâteau, et de ce mot latin est dérivé notre français « pâtisserie »
La pâte est plus dense qu’une brioche parisienne, et on décore le pastis landais avec du sucre en grain.
Si vous avez un robot pétrin, la recette est facile à faire, en revanche, à la main, c’est beaucoup plus compliqué : la pâte est assez liquide, et il faut un bon coup de main et pas mal d’expérience pour la pétrir correctement.
Je pensais à en faire depuis un moment, et l’actualité internationale et française est tellement déprimante cette semaine que j’ai décidé vendredi de faire un gâteau doudou pour penser à autre chose.
Sauf que… il y a des tas de recettes sur Internet et pas une pour ressembler à l’autre. Je me suis inspirée de celle-là, d’une part parce que les proportions me semblaient correctes, d’autre part je trouvais rigolo qu’un camping publie une recette de cuisine.
Foreign readers, please find the english text below
Aujourd’hui, c’est le World Bread Day ! Pour l’occasion, voici une recette espagnole, les ensaimadas, des viennoiseries de pâte levée légèrement feuilletée en forme d’escargot, qu’on consomme nature, ou bien fourrées de confiture de cheveux d’ange (une variété de courge) ou encore de soubressade.
La préparation des ensaimadas est assez originale et bien qu’on utilise du saindoux, la méthode rappelle beaucoup les recettes arabes, en particulier la fabrication de la pâte à baklava puisqu’on étire la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne transparente.
Seconde originalité : la pâte se fait soit avec du levain, soit avec une pâte fermentée et contrairement à la plupart des pâtes à pain, il n’y a qu’une seule levée, qui dure 12 heures. En ce qui me concerne, j’ai choisi de les préparer avec une pâte fermentée. (suite…)
Vous l’avez compris en lisant le titre, je ne suis pas alsacienne. Donc, on ne peut pas dire que la recette du kouglof soit inscrite dans mes gènes. Toutefois, mes premiers souvenirs de kouglof remontent à mon adolescence.
Je devais avoir 13 ou 14 ans et nous avions décidé de vacances à la neige avec famille et amis, et pour changer, nous avions troqués les Alpes contre le massif des Vosges. Las, cette année-là, la neige n’était pas au rendez-vous.
Qu’à cela ne tienne, il fut décidé de transformer notre séjour en visite gastronomique et touristique de l’Alsace-Moselle.
Entre découverte du château du Haut-Koenigsbourg (ah, Erich Von Stroheim…) et del’ascenseur à bateaux de Saint-Louis-Arzviller, il fut aussi question de choucroute, de tartes aux myrtilles et de kouglofs.
Ce dernier ne m’avait pas laissé de souvenir impérissable, je trouvais ça plutôt sec. Ce qui explique que jusqu’ici je n’avais jamais cherché à en faire, jusqu’à ce que je dégotte dans un vide-grenier, pour la modique somme de 1€, un splendide et authentique moule à kouglof alsacien en terre, joliment décoré, et qui n’avait jamais servi. L’occasion était trop belle, d’autant plus que pour un euro supplémentaire, je suis repartie également avec une terrine, alsacienne elle aussi.
Je me suis donc lancée dans la quête d‘une bonne recette pour étrenner mon nouveau joujou, et j’ai jeté mon dévolu sur celle de Beau à la louche. Et oui, elle aussi, elle trouvait le kouglof trop sec, jusqu’à ce quelle teste la recette d’une mamie alsacienne.
Après l’avoir essayée à mon tour, je confirme, c’est LA recette de kouglof, pas sèche du tout : le résultat est moelleux et aérien. (suite…)
Ça vous est déjà arrivé de craquer pour une photo de cuisine, de faire la recette et d’avoir un résultat nettement moins joli que l’original ?
C’est ce qui m’est arrivé avec ces pains tigrés : ils sont parfaitement réussis d’un point de vue technique, ont très bon goût, sont parfaitement craquelés… mais moins que l’original et surtout je sais que la jolie couleur jaune qui m’avait attiré l’oeil doit beaucoup à Photoshop. Mise à jour du 01/12/14 : l’auteur de la photographie et de la recette originale m’a contactée et m’a assuré que sa photo n’était pas retouchée et la couleur de ses pains authentique. Voilà, vous savez tout !
Vous devez vous demander pourquoi je vous propose la recette alors ? Tout bonnement parce que c’est très bon : la croûte croustillante contraste très agréablement avec le moelleux de la mie, qui est légèrement sucrée. (suite…)
Ami lecteur, si tu es débutant à la fois en boulange et en levain, cette recette n’est pas pour toi : elle nécessite à la fois du savoir-faire, du matériel et du temps ! Mais patience, ma prochaine recette qui est aussi prévue pour Pâques, est à la portée de tout un chacun. Reviens donc la semaine prochaine, tu devrais trouver ton bonheur ici même, qui sait ?
Ami lecteur, si tu es fidèle, tu sais que je t’ai parlé de levain dans mon dernier billet : en fait, c’est parce que je voulais publier bien avant Pâques la recette de la Colomba di Pasqua italienne. En effet, comme il faut à la fois préparer un levain, puis s’organiser sur presque 5 jours d’affilée pour faire cette merveilleuse brioche italienne, si vous voulez vous lancer, vous avez le temps de vous préparer d’ici week-end de Pâques.
J’avais déjà fait une Colomba l’année dernière et donc une autre il y a 15 jours. Je vous ai mis les photos des deux années, comme ça, vous pourrez comparer.
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