Comme tous les ans, depuis trèèèès longtemps, Zorra organise l’évènement et je participe aujourd’hui avec un pastis landais. OK, c’est plus une brioche qu’un pain, mais c’est tout de même une pâte levée, toute pleine de vanille, de rhum et de fleur d’oranger.
Au cas où vous ne connaîtriez pas, c’est une brioche originaire du Sud-Ouest, qu’on appelle aussi pastis bourrit, du latin pasticium. Ça vous dit quelque chose ? Ça veut dire gâteau, et de ce mot latin est dérivé notre français « pâtisserie »
La pâte est plus dense qu’une brioche parisienne, et on décore le pastis landais avec du sucre en grain.
Si vous avez un robot pétrin, la recette est facile à faire, en revanche, à la main, c’est beaucoup plus compliqué : la pâte est assez liquide, et il faut un bon coup de main et pas mal d’expérience pour la pétrir correctement.
Je pensais à en faire depuis un moment, et l’actualité internationale et française est tellement déprimante cette semaine que j’ai décidé vendredi de faire un gâteau doudou pour penser à autre chose.
Sauf que… il y a des tas de recettes sur Internet et pas une pour ressembler à l’autre. Je me suis inspirée de celle-là, d’une part parce que les proportions me semblaient correctes, d’autre part je trouvais rigolo qu’un camping publie une recette de cuisine.
Foreign readers, please find the english text below
Connaissez-vous les semlor ? Au singulier « semla« , il s’agit de petites brioches parfumées à la cardamome, farcies de pâte d’amande et décorées de crème chantilly, qu’on sert en Suède pour Mardi-Gras.
J’avais déjà pratiqué les viennoiseries suédoises sur mon blog avec les Lussekatter et lesKanelbullar, mais si Anna ne m’avait pas parlé des semlor, je n’en aurais jamais préparé. Il parait que les suédois dégustent leur semla trempée dans du lait, en ce qui nous concerne, nous nous en sommes passés. (suite…)
De retour de Barcelone, je suis allée tout droit au pique-nique organisé par Dorian, avec cette brioche catalane sous le bras.
Vous trouverez un compte-rendu dudit pique-nique en images chez Murielle et peut-être aussi chez d’autres participants, mais pour l’instant je n’ai pas vu d’autres billets. (suite…)
J’ai trouvé cette recette sur le blog Du fond de mes casseroles et je n’ai pas pu m’empêcher de la bidouiller à ma manière : j’ai ajouté des pépites de chocolat pour un résultat super gourmand et j’ai aussi modifié les proportions d’œuf et de liquide : les proportions proposées me semblaient donner un résultat trop sec, et l’ajout de jaunes d’œufs permet d’obtenir une mie plus filante. Mes testeurs ont apprécié et j’ai déjà réalisé 3 fois cette brioche ! (suite…)
Aujourd’hui, je vous propose le pain des morts qu’on mange traditionnellement au Mexique pour la Fête des morts, le 2 novembre c’est-à-dire demain. Il s’agit plus d’une brioche qu’un pain, et le goût me rappelle beaucoup la Mouna que nous autres pieds-noirs mangeons à Pâques, est-ce également un signe de résurrection ?
Il y a différentes formes, je vous propose la plus classique : les petits bâtons que vous voyez autour de la boule centrale symbolisent les os des défunts. Sur la photo, un pain des morts que j’ai réalisé il y a deux ans, quand je travaillais pour l’association Arômes et Saveurs. Nous avions organisé une exposition sur les fêtes des morts dans le monde et j’avais fait ce pain pour l’affiche de l’expo. Les têtes de morts (calaveras en espagnol) que vous voyez autour n’ont rien à voir avec les gadgets vendus pour Halloween : on les trouve partout au Mexique pour cette fête, tout comme de petites têtes en sucre qu’on croque d’une seule bouchée. (suite…)
En visitant La Cocinera loca, vous acceptez l'utilisation des cookies. En savoir plus
Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.