Comme promis, voici le compte-rendu en images de mon séjour à Rome.
J’ai mélangé des vues de la ville avec celles de mes découvertes gourmandes.
Je vais essayer de vous parler aussi des manières de table italiennes au fil de ce billet, si vous planifiez un séjour romain, ça pourra vous être utile.
J’ai aussi rapporté quelques petites choses culinaires, ça sera l’objet de mon prochain billet. Et enfin vous aurez droit à des recettes italiennes durant le mois de juin.

Le café, il caffè et il bar : vous me suivez ? Le café se boit généralement debout au comptoir des bars. Si vous voulez vous assoir, cherchez plutôt un caffè, ce type d’établissement propose généralement à la fois un comptoir et un service à table. Attention, le service à table est plus cher qu’au comptoir.
Dans les caffè comme dans les bars, on trouve aussi des sandwichs (panini, généralement à réchauffer, tramezzini, sandwichs froids de pain de mie)  pour manger sur le pouce, des croissants (cornetti) pour le petit déjeuner (prima colazione) et des pâtisseries pour les petites faims.


Sur la photo, le caffè Greco, un monument certes très cher (8€ l’espresso) mais excellent. Les pâtisseries sont délicieuses, j’ai mangé un baba aussi bon qu’à Naples. On dit que Stendhal et Orson Welles le fréquentaient. Un plaisir à s’offrir, vraiment.

Un peu de vocabulaire : un espresso = un café un ristretto = un café serré un macchiato = un café noisette un cappucino (bon là vous savez). Attention, le cappucino est plutôt considéré comme un café de petit déjeuner, on en consomme rarement l’après-midi.

Les plats typiques : les lasagnes sont de Bologne, la pizza est napolitaine, le risotto milanais, les cannoli siciliens et le tiramisù et bien… d’un peu partout. Bref, la cuisine italienne est régionale : si vous commandez des lasagnes ou du risotto à Rome, vous en trouverez, mais c’est un peu comme demander à un restaurateur strasbourgeois une bouillabaisse, ou une fondue savoyarde à Biarritz. Réfléchissez bien avant de commander votre menu ! Ici, une présentation de la cuisine romaine

La pizza est donc napolitaine et je dois dire que la plus dégueulasse que j’ai jamais mangé, c’était un soir de Noël à Venise, il y a quelques années. Néanmoins, le pizze romaines sont bonnes, fines, cuites à point et ne dégoulinent pas de fromage. Vous trouverez soit des magasins de Pizza « al taglio » (à la coupe) ou bien de vrais restaurants où la pizza est cuite au feu de bois.

Choisir un restaurant en Italie. Par pitié, oubliez votre célébrissime guide français et ses adresses foireuses : les restaurants bougent très vite et bien souvent le cuisinier est parti depuis 10 ans avec son savoir-faire tandis que l’adresse du resto demeure. Comment faire me direz-vous ?
C’est simple. Tout d’abord, dans les lieux archi touristiques, fuyez tous les restaurants avec des rabatteurs à l’entrée : un bon restaurant d’une capitale possède sa clientèle, bénéficie du bouche-à-oreille et n’a donc pas besoin d’attirer le chaland. Ensuite, utilisez vos yeux et votre langue : regardez à la devanture des restaurants s’il n’y a pas d’articles de presse EN ITALIEN, ou de logos comme

Slow Food Slow Food

ou il Gamberetto rosso 

qui sont généralement gages de qualité. Vous pouvez aussi demander à un serveur de café ou à un vendeur de marché de vous conseiller ses adresses préférées. L’habitude italienne de facturer le pain et le couvert (pane e coperto) est interdite dans le Lazio depuis quelques années. Si un restaurant l’affiche à part et en supplément, à priori, le restaurateur n’est pas très honnête, et ça risque de se voir dans l’assiette. Le service est compris dans l’addition, le pourboire est donc facultatif. Néanmoins, les salaires sont bas en Italie, si vous êtes content de votre repas, pensez à laisser au serveur 5 à 10% de pourboire.

En ce qui nous concerne, notre meilleur souvenir gastronomique est un restaurant… cacher. Oui oui, vous avez bien lu : nous étions parties voir la fameuse Bocca della verità, un fameux attrape-touriste soit dit en passant, et nous passions par l’ancien Ghetto juif.

Par la grâce d’un vent frisquet et d’une petite ondée, nous avons visité le musée hébraïque et ses synagogues à l’improviste, et en sortant nous avons cherché où manger. Grâce à la méthode décrite ci-dessus, j’ai dégotté  « Nonna Betta« , ses carciofi alla giudia, sa baccalà al forno et sa tarte à la ricotta et aux pistaches.

Compter environ 30 euros/personne pour un repas d’anthologie. La cuisine juive romaine a influencé la cuisine de la capitale de l’Italie depuis toujours, les juifs italiens étant présents à Rome depuis – 63 avant JC.
Attention : le restaurant étant cacher, il y a deux cartes, une poisson/produits laitiers, l’autre viande, avec des produits tripiers qui valent le détour, et on ne peut pas mélanger les deux cartes.
Ici des détails sur la cacherout, si vous ne comprenez pas ce que je raconte ! Lire le paragraphe « mélanges interdits »

Les marchés : le plus cité dans les guides est situé Piazza del campo.

Pour ma part, j’ai fait mes courses à celui situé Via Cola di Rienzo, tout près de mon lieu de résidence et aussi du Vatican !


J’adore le goût italien pour les légumes, on trouve plein de légumes variés inconnus en France comme les agretti (recette à suivre).

Aussi, les légumes des supermarchés sont généralement de bonne qualité. Globalement, même si l’agroalimentaire est aussi présent qu’en France, je trouve que la qualité du prêt à manger (sandwichs, glaces etc…) est supérieure à celle française.

 

Les glaces ! Choisir si possible un glacier avec écrit « produzione artigianale » ou « nostra produzione« ,signe de glaces faites maison. On mange des glaces à toutes les heures du jour et de la nuit en Italie, en toutes saisons. J’approuve. À 200% même.


Pour info : un cono = un cornet, una coppetta = un petit pot. On demande une glace à 2  goûts (due gusti) et non pas à 2 boules (2 palle = à deux couilles en français), comme le fit un jour un mien ami français, ce qui déclencha l’hilarité générale.

Voilà ! Bientôt la présentation de mes achats culinaires italiens et les recettes qui vont avec 🙂

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