Il y a 8 jours j’ai invité des copains pour une bringue chez moi, autour de l’idée : « on mange tahitien et vous apportez vos ukulélés ». C’est ce que nous avons fait.
Nous nous sommes retrouvés entre créateurs de la toute jeune association Maohi Paris, pratiquantes de danse tahitienne et joueurs de ukulélé pour une chouette journée aux accents du Pacifique. Il manquait juste le lagon !

Côté logistique, je me suis chargée d’une bonne partie de la cuisine, avec dans l’idée (je suis tordue) de recréer l’équivalent d’un four tahitien dans une marmite.

Si vous ne savez pas ce qu’est un four tahitien, je pense que vous ne pouvez pas comprendre le challenge : à l’origine, on creuse un trou dans le sol, on y fait brûler du bois sur lequel on chauffe des pierres volcaniques. Une fois celle-ci chauffées à blanc, on pose les aliments par-dessus, on recouvre de feuilles de bananiers, de sacs de jutes puis de graviers ou de terre… et on laisse cuire à l’étouffée pendant des heures. Les plats cuits ainsi ont un goût fumé caractéristique, à priori impossible à reproduire autrement.
Et bien si ! J’y suis arrivée, la preuve en images : mes invités pourront vous le certifier ! Le mode d’emploi sera l’objet d’un prochain billet !

Voici le compte-rendu de cette journée avec en guest-star mes petits plats et un dessert apporté par Roro. Absents à l’image, il y avait aussi un poisson cru au chou blanc apporté par Oliver,  un flan coco fait par Heimata, des samossas apportés par Sandrine… et je passe un voile pudique sur les bouteilles qui ont accompagné le repas.. Sachez toutefois qu’il y avait aussi du champagne !  En prime, quelques photos des joueurs de Yuke, en chemise paréo, s’il vous plait 🙂

Tamaa maitai !

Salade de crevettes crues marinées à la mangue, recette de Létitia

Poulet fafa avant cuisson

Yuke power ! Deux joueurs de Ukulélé en pleine action

Pua’a (cochon) cuit à l’étouffée. La photo est un peu floue, mais qu’est-ce que c’était bon !

Po’e papaye : recette à venir bientôt sur mon blog, réalisée à 4 mains avec Sandrine

Cuits à l’étouffée mais aussi au four : taro, patates douces, uru (fruit à pain) et bananes plantains pour remplacer les bananes fei, introuvables à Paris

Un Ukulele tahitien : si vous ne savez pas, c’est différent de ceux hawaïens. Et si vous êtes curieux, l’instrument est d’origine portugaise

Le dessert de Roro, à base de taro et lait de coco

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